Lorsqu'un vol s'effectue selon les règles de vol à vue ou VFR (Visual Flight Rules), il permet le pilotage en contrôlant l'attitude de l'aéronef par la comparaison de références liées à l'avion (capot, pare-brise...) à des références extérieures (horizon,...).
Un vol VFR ne peut se dérouler qu'en VMC, sauf s'il s'effectue en VFR spécial.
En VFR on applique la règle : voir et éviter. Cela implique que le pilote est responsable de voir les autres aéronefs et de conduire le vol de manière à éviter les abordages.
De manière générale, les opérations en VFR s'effectuent sur :
Les techniques de navigation en VFR sont décrites dans une fiche dédiée.
En dehors des phases de décollage et d'atterrissage, les vols VFR doivent être effectués à, au moins, 500 ft ASFC ou 500 ft au-dessus de tout obstacle dans un rayon de 150 m dans les autres cas.
Lorsqu'il survole une agglomération ou un rassemblement de personne, un aéronef évoluant en VFR doit respecter les hauteurs de survol minimales suivantes :
La liste des équipements requis pour les aéronefs évoluant en VFR de jour est disponbible ici.
En pratique, les vols VFR sont limités au niveau FL115 (limite supérieure des SIV). Au dessus, la LTA est un espace de classe D. En raison de l'augmentation du trafic et pour assurer la sécurité des vols IFR, les contrôleurs aériens acceptent rarement les vols VFR.
En France, le niveau de vol maximal pour effectuer un vol VFR est le FL195, sauf autorisation contraire.
Il n'est pas indiqué de niveau maximum dans la réglementation internationale. Il convient de consulter la réglementation nationale de chaque pays pour obtenir les règles locales.
En réalité, le dépôt d'un plan de vol n'est obligatoire pour un vol VFR que pour les cas suivants :
Sur IVAO, il est nécessaire de déposer un plan de vol pour tout vol effectué.
La règle VFR spécial (SVFR) permet de voler en VFR avec des conditions météorologiques inférieures aux VMC. Cependant, certaines conditions doivent être respectées afin d'entreprendre un vol en VFR spécial :
Le VFR spécial est utile, par exemple, pour quitter la zone d'un aérodrome contrôlé et rejoindre un espace aérien non contrôlé où les conditions VMC sont moins pénalisantes.
Certaines règles locales s'appliquent pour le VFR spécial. Elles sont décrites dans les cartes VAC
Le vol en VFR de nuit est détaillé ici.
Lorsqu’il devient évident qu’il n’est plus possible de poursuivre le vol en conditions VMC, le pilote peut poursuivre le vol conformément aux règles de vol aux instruments (IFR). Le pilote doit informer le contrôleur de son intention de déposer un plan de vol IFR afin de poursuivre son vol en IFR. Il recevra une clairance IFR de la part du contrôleur (point de ralliement de la trajectoire IFR, niveau de vol IFR, code transpondeur,...).